Stéphanie, 29 ans, élevée dans une famille homoparentale
- Projet Entourage LGBT
Publiée le 25 juin 2012 par ProjetEntourage
Stéphanie nous raconte son enfance.
Nouvel Esprit est une association LGBTQIA+, à Besançon Nous rencontrons sur demande les personnes de la communauté, ainsi que leur entourage et organisons des moments communautaires conviviaux et familiaux. Pour adhérer ou pour nous laisser un message, utilisez l'adresse mail : stephbarbot25@gmail.com
- Projet Entourage LGBT
Publiée le 25 juin 2012 par ProjetEntourage
Stéphanie nous raconte son enfance.
Bonne nouvelle!
Le 7 mai 2012, l'Inspection Académique de la Manche a accordé 3 jours de congés payés à une enseignante pour l'accouchement de sa conjointe.
(source : SNUipp-FSU 50)
Vous trouverez ci-dessous un extrait d’une dépêche AFP datant du 18 septembre. Elle est construite sur la base de trois questions posées à une sociologue ayant participé aux premières journées européennes des familles homoparentales les 18 et 19 septembre 2010.
Pour lutter contre l'homophobie à l'école, les "homoparents" doivent déployer plusieurs stratégies, dit Martine Gross, sociologue à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), qui a participé aux premières journées européennes des familles homoparentales vendredi et samedi à Paris.
Elle répond à trois de nos questions :
Question : L'homophobie est-elle répandue dans les établissements scolaires ?
Réponse : "Il n'y a pas de statistiques à ce sujet mais elle est plus souvent verbale que physique et plus répandue dans l'enseignement secondaire que dans le primaire".
Q: Comment les homoparents réagissent-ils à cette homophobie ?
R: "D'après ma propre enquête, ils ont développé trois types de stratégie:
- D'abord, les parents s'impliquent énormément dans l'univers scolaire (associations de parents d'élèves, sorties scolaires). C'est souvent le parent social qui s'investit dans ces activités de manière à pouvoir légitimer son rôle de parent.
- "L'autre stratégie est ce que j'appelle la "maison ouverte", c'est-à-dire inviter le plus souvent les camarades d'école de leurs enfants sans cacher l'homoparentalité. Les enfants retiennent surtout que la maison est sympa et qu'on s'y amuse bien en jouant entre copains.
- "Troisième stratégie: parler à la directrice de la crèche, aux directeurs d'école et aux enseignants. Les parents prennent les devants. En crèche et à l'école primaire, ça se passe bien.
Mais, quand les enfants grandissent, les parents perdent le contrôle d'autant plus que les adolescents préfèrent délivrer eux-mêmes l'information à qui ils souhaitent. A un certain âge, les camarades deviennent plus importants que la famille et il est pour eux plus important d'être comme tout le monde.
Certains enfants vont éviter de parler de leur situation familiale. Ils savent que ça peut provoquer des réactions négatives, alors ils se protègent en ne le disant qu'à des amis choisis".
Q: Comment les enseignants réagissent-ils à l'homophobie ?
"Ils sont plus portés à discourir sur le racisme que de dire « C'est pas bien d'être homophobe ». Il y a du travail à faire dans ce domaine.
Pour aider les enseignants, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) a produit un DVD afin de faciliter leur travail dans la lutte contre l'homophobie. Les enseignant doivent s'en servir".
(Plus d'infos sur le DVD ICI).
Propos recueillis par Paul DEFOSSEUX
pld/bfr/DS
Source : Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des écoles et Pegc (SNUIPP)
Nico
En novembre dernier, Le Magazine de la Santé de France 5 diffusait une série de reportages consacrés à l'homoparentalité. En cet été 2010, GayClic propose de voir ou revoir ces reportages, suivez donc les liens ci-dessous pour découvrir deux histoires de parents homo récupérés par le site Gay.
Partie 1 : Julie et Pascale rêvaient d'avoir un bébé mais en France un couple de lesbiennes n'a pas le droit d'adopter. Julie est donc allée en Belgique pour bénéficier d'une insémination artificielle qui leur a permis d'être les heureuses mamans de la petite Louna...
Partie 2 : Yann et Karim voulant absolument avoir un enfant, ils sont allés à l'étranger pour trouver une mère porteuse. Ils en sont revenus avec leurs jumeaux (Jules et Théo) qui savent tout de leur naissance...
D'après un sondage réalisé par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc), près de la moitié des Français (48%) se disent favorables à l'accès à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels.
Source : e-llicco (link)
Nico