Association Nouvel Esprit LGBTQIA+

Les Parisiennes et les Parisiens, ainsi que celles et ceux qui se trouvent dans la capitale ce samedi pourront marquer leur solidarité avec les victimes de la fusillade de Tel-Aviv qui a eu lieu le 1er août.

Le Centre LGBT Ile-de-France organise en effet un rassemblement commémoratif en l’honneur des victimes à 19h30, dans ses locaux.

 Cette manifestation se veut solidaire du rassemblement qui aura lieu au même moment à Tel-Aviv – soit à 20h30 heure locale – et qui sera marqué par la présence du président israélien, Shimon Peres.
Le premier ministre Benjamin Netanyahou s’était lui rendu au centre visé par l’attaque jeudi dernier.

Selon le Centre francilien, « d’autres Centres LGBT dans le monde, en particulier ceux de Berlin, Varsovie, Madrid, Berne, Belfast, Budapest (ambassade israélienne), participeront à cette manifestation de commémoration et de récusation de la violence homophobe ».

Nouvelle Esprit rend hommage à un mouvement historique.

En 1979 à St Francisco naissaitent les Soeurs de la Perpetuelle Indulgence.

En 1990 à Paris naissait le premier couvent de France.

Merci à elles, pour leurs combats, leurs luttes leurs joies et leurs amours !

Cliquez sur le lien pour signer en ligne la pétition.
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Face à la recrudescence des agressions à caractère homophobe
l’association Nouvel-Esprit appelle à la mobilisation.

Dans la région Franche-Comté depuis le début de l’année, nous constatons une recrudescence d’actes de violence homophobes.

Des agresseurs souvent mineurs agissant seuls ou en groupe, n’hésitent pas à attaquer verbalement et physiquement de jour comme de nuit en ville comme à l’extérieur.

En mars 2009, un homme sortant d’un établissement de nuit Bisontin se fait suivre jusque sur le parking de Saône où il se fera agresser. Il se rendra avec beaucoup de mal aux urgences du CHU mais ne portera pas plainte, comme hélas dans de nombreux cas. En juin, le parc Micaud est à nouveau lieu d’agressions. Un groupe d’une dizaine de personnes s’acharnera sur un homme dans un buisson. La victime, qui ne désire pas être reconnue rentrera chez elle après avoir repris ses esprits. Le groupe d’agresseurs, mineurs pour la plupart d’après des témoins, restera sur place une partie de la nuit. Ces même témoins ont assisté au manège du groupe qui s’est dispersé dans le parc. Le témoin ayant aidé la victime tentera de faire déplacer les services de police à deux reprises. Ceux-ci arguant d'un manque d’effectif, n’interviendront pas. La semaine dernière, un homme se fait violenter et racketter par deux jeunes. Cette fois ci, l’un des deux agresseurs sera arrêté. Il est mineur.

Nous, association de soutien aux victimes, nous nous interrogeons sur les mesures et moyens de prévention employés par les pouvoirs publics, mais aussi sur leur efficacité dans l’application de la loi.

En effet, les agressions homophobes qui ne sont pas reconnues comme telles lors des dépôts de plaintes son encore trop nombreuses.

Nous nous interrogeons sur l’écoute et l’attention réservées par les forces de l’ordre et les services de justice aux victimes. Sont-elles correctement entendues, conseillées et défendues ?

Nous regrettons d’avoir à faire ce constat alarmant sur les réponses apportées à l’homophobie.

« Depuis longtemps SOS homophobie réclame des actions fortes, notamment des campagnes nationales de communication des pouvoirs publics afin de sensibiliser les jeunes à la lutte contre l’homophobie.

Ce sont en effet bien souvent des jeunes, baignés dans une culture machiste, misogyne et homophobe, poussés par la pression du groupe, par la murder music ou par des traditions et discours religieux intolérants, qui passent à l'acte. »

Extrait d’un communiqué de début 2009,

de l’association SOS homophobie.

Le dernier rapport de SOS homophobie fait état d'un nombre inquiétant d’agressions. Cette situation ainsi que le phénomène de sursuicidalité chez les jeunes LGBT démontré par des enquêtes récentes nous commandent d'agir.

Nous réclamons votre soutien !

Ensemble, signataires de cette pétition, nous demandons aux pouvoirs publics d’entendre notre demande afin que soient mises en place des campagnes de sensibilisation et d’information nationales contre l’homophobie.

Nous souhaitons et demandons aussi que ces réflexions soient conduites en collaboration avec nos associations.

Nouvel Esprit en appelle à votre soutien dans sa lutte contre l’homophobie.

Le Président,

Thibaut Jeunet.



Cliquez sur le lien pour signer en ligne la pétition.
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Deux personnes tuées, quinze blessées, dont trois grièvement. C'est le terrible bilan de la fusillade qui a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à l'intérieur d'un centre d'aide aux jeunes gays à Tel Aviv. Un inconnu au visage masqué et vêtu de noir a surgi dans les locaux du centre, situé à l'angle des rues Ahad Haam et Nachmani, en plein centre de la ville israélienne, alors que s'y tenait la réunion hebdomadaire de soutien à un groupe d'adolescents. Il a ouvert le feu à l'arme automatique, avant de s'enfuir.

«Attaque terroriste»
Toute la classe politique israélienne s'est très vite élevée contre cette violence. «Ce qui s'est passé ne peut être qualifié que d'attaque terroriste», a notamment affirmé le vice Premier ministre Sylvan Shalom. Le chef du gouvernement, Benjamin Netanyahu, a ordonné à la police, qui a imposé le black out total sur ce drame, de faire tout son possible «pour retrouver l'assassin et le traduire en justice». «Nous sommes un Etat de droit, démocratique, nous sommes un pays de tolérance» a-t-il déclaré.

Des milliers de personnes se sont ensuite rassemblées dans le centre de Tel Aviv pour dénoncer l'attaque. «Notre communauté ne se laissera pas effrayer, elle affrontera la tête haute et avec fierté tous ceux qui la menacent, à la guerre nous répliquerons par la guerre», a réagi Nitzan Horowitz, député du parti Meretz d'opposition de gauche.

Haine contre la communauté homosexuelle
Si les enquêteurs affirment pour l'instant ne pas pouvoir déterminer précisément les motifs de cette attaque, le ministre de la Sécurité intérieure, Yitzhak Aharonovitch, a estimé que l'attentat avait des motifs homophobes. Des représentants de la communauté homosexuelle ont affirmé partager ce point de vue, rappelant que dans le passé des croix gammées avaient été peintes à l'entrée du centre pour stigmatiser les habitués du local.

«Pas étonnant qu'un crime pareil puisse être commis, vu l'incitation à la haine contre la communauté homosexuelle», a déclaré aux journalistes le président de la communauté des gays et lesbiennes à Tel Aviv, Maï Pelem.  Il a fait référence aux virulentes agressions verbales des milieux religieux contre l'homosexualité. «Dans nos pires cauchemars nous ne pouvions imaginer une telle haine contre notre communauté, qui ne fait de mal à personne», a renchéri le président de l'association nationale des gays et des lesbiennes en Israël, Mike Hamel.

Le chef de la police a ordonné la fermeture d'un des bars gay du voisinage et appelé tous ces établissements à être «particulièrement vigilants».

Tel Aviv la libérale 
Si l'enquête confirme la motivation homophobe, il s'agirait de l'agression la plus grave jamais commise en Israël contre des gays et des lesbiennes. En 2005, un Juif orthodoxe avait poignardé trois participants de la Gay Pride à Jérusalem. Il avait ensuite été condamné à 12 ans de prison.

Contrairement à Jérusalem, Tel Aviv a la réputation d'être une cité très libérale du point de vue des moeurs. Malgré l'hostilité que l'homosexualité, surtout masculine, suscite dans les cercles religieux juifs en Israël, elle n'est plus passible de sanctions pénales depuis 1988 et certains droits des couples de gays ou de lesbiennes sont depuis lors reconnus par les tribunaux. 

Pensez à signer la pétition:

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Selon la police, il s’agit d’une affaire criminelle et non d’une attaque terroriste. Pour le député ouvertement gay Meretz MK Nitzan Horowitz, toujours cité par Haaretz, le caractère homophobe de la fusillade est indéniable:  « Il s’agit sans aucun doute du pire incident visant la communauté gay en Israël. Cela a toutes les caractéristiques d’un crime de haine, de quelqu’un qui a attaqué aveuglément tous ceux qui se trouvaient-là. »

Le monde à l'envers : Ca me plaît !

Agressions au parc Baco à Nantes: le Collectif contre l’homophobie lance un appel à témoins !

Un Nantais d’une quarantaine d’années a été agressé au parc Baco à Nantes, lieu de drague fréquenté par les gays, dans la nuit du 18 au 19 juillet. Les cinq agresseurs, qui avaient roué de coups la victime en le traitant de « pédé » ont été immédiatement interpelés. La victime a déposé plainte, mais, la même nuit, des témoins ont affirmé avoir vu les agresseurs s’en prendre à un autre homme, qui ne s’est pas manifesté depuis.

Le Collectif contre l’homophobie (CCH), qui avec le Centre LGBT de Nantes soutient le plaignant, lance un appel « aux autres victimes et aux éventuels témoins afin qu’ils se manifestent et le contactent ». Selon le Collectif, « seule une action coordonnée permettra aux services de police d’identifier et d’interpeller, puis à la justice de condamner les auteurs de ces faits. »

Les agresseurs seront jugés le 2 octobre prochain.

Le CCH peut-être contacté par téléphone au 06 89 81 36 90 et par email: collectifcontrelhomophobie@hotmail.com.