Pétititon : 4 hommes risquent une exécution imminente en Iran pour homosexualité.
Nouvel Esprit est une association LGBTQIA+, à Besançon Nous rencontrons sur demande les personnes de la communauté, ainsi que leur entourage et organisons des moments communautaires conviviaux et familiaux. Pour adhérer ou pour nous laisser un message, utilisez l'adresse mail : stephbarbot25@gmail.com
http://etuce.homestead.com/Statements/2012/Statement_against_Homophobia_Fr_dm.pdf
(Transmis par le SNU_LGBT ce jour)
Module « Prévenir et agir face à l’homophobie »
BULLETIN D’INSCRIPTION
À retourner par courrier à formationlagrange@yahoo.fr avant le 9 mai
La formation a lieu de 9h à 12h00 et de 14h à 16h30
Au Centre Municipal Sancey – 27 rue Sancey 25000 BESANÇON
(repas prévu sur place et pris en charge dans le cadre de la formation)
Je souhaite :
¨ participer à la session de formation des 14 et 16 mai 2012
¨ prendre le repas sur place (seulement pour la formation du 14 et 16 mai)
¨ participer à la sensibilisation du 24 mai 2012
Nom de la structure ..................................................................
(4 personnes maximum par session par structure)
Nom/prénom |
Fonction |
Adresse mail |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Questionnaire à remplir et retourner avec le bulletin d’inscription
Quelles sont vos attentes par rapport au déroulé de formation communiqué ?
Quelles sont les parties qui vous intéressent le plus ?
Pouvez-vous expliquer une ou plusieurs situations de discriminations homophobes auxquelles vous avez été confronté
Le "viol correctif", une pratique odieuse consistant à violer des femmes lesbiennes pour les "guérir" de leur homosexualité atteint des sommets en Afrique du Sud.Mais des militantes courageuses agissent et appellent le monde à demander au Président Jacob Zuma et à son Ministre de la Justice de condamner pénalement ces "crimes de haine" odieux.Soutenons-les!
Chers amis,
Millicent Gaika a été ligotée, étranglée, torturée et violée cinq heures durant par un homme se vantant de la "soigner" de son homosexualité.
Elle a difficilement survécu, mais elle n'est pas seule -- ce crime horrible est fréquent en Afrique du Sud où les lesbiennes vivent dans la peur de l'agression. Mais
personne n'a été condamné jusqu'à présent pour "viol correctif".
Pourtant, dans un petit refuge de la ville du Cap, quelques militantes courageuses sont en train de risquer leur vie pour faire en sorte que le cas de Millicent fasse
changer les choses. Leur appel au Ministre de la Justice a dépassé les 140 000 signatures, ce qui l'a contraint à réagir à la télévision nationale. Mais le Ministre n'a pas répondu à
leurs demandes d'action.
Des quatre coins du monde, mettons en lumière cette pratique horrible -- si nous sommes suffisamment nombreux à donner de l'ampleur à cette campagne, nous pourrons atteindre non
seulement le Ministre de la Justice mais aussi le Président Zuma, qui est le garant des droits constitutionels. Appelons Zuma et le Ministre de la Justice à condamner publiquement et
pénalement le "viol correctif" et les crimes de haine, avec mise en application immédiate, assortie de mesures d'éducation du public et de protection des victimes. Signez dès
maintenant la pétition et faites-la suivre à tous -- nous la remettrons au gouvernement sud-africain avec nos partenaires au Cap:
https://secure.avaaz.org/fr/
L'Afrique du Sud, souvent appelée la "Nation arc-en-ciel", est admirée dans le monde entier pour ses efforts post-apartheid de protection contre les discriminations. Ce fut
le premier pays à protéger dans la constitution les citoyens contre toute forme de discrimination basée sur la sexualité. Mais dans la seule ville du Cap, l'association
locale Luleki Sizwe a enregistré plus d'un "viol correctif" par jour, et l'impunité règne.
Le "viol correctif" est fondé sur l'idée choquante et totalement fausse qu'une femme lesbienne peut être violée pour "corriger" sa sexualité, mais cet acte abominable n'est même pas classé dans
les crimes de haine en Afrique du Sud. Les victimes sont souvent noires, pauvres, lesbiennes et très marginalisées. Mais même le viol collectif et l'assassinat de Eudy Simelane - héroïne
nationale et ancienne star de l'équipe de foot féminine nationale - en 2008, n'a pas renversé la tendance. Et la semaine dernière, le Ministre de la Justice Radebe a insisté sur le fait que le
motif de crime de haine n'était pas valable dans le cas de "viols correctifs".
L'Afrique du Sud est la capitale mondiale du viol. Une fille sud-africaine née aujourd'hui a plus de chance d'être violée que d'apprendre à lire. Bien que difficile à
admettre, un quart des filles sud-africaines sont violées avant l'âge de 16 ans. Beaucoup de raisons sont à invoquer: la domination masculine (62 % des garçons de plus de 11 ans pensent que
forcer quelqu'un à avoir une relation sexuelle n'est pas un acte de violence), la pauvreté, la promiscuité, le chômage et la précarité des hommes commettant les viols, la passivité de l'entourage
-- et, dans certains cas courageusement dénoncés aux autorités, une réponse policière lamentable et des condamnations laxistes.
C'est un véritable drame humain. Mais Luleki Sizwe et leurs partenaires de Change.org ont ouvert une brèche d'espoir dans le combat pour y mettre fin. Si le monde entier les
soutient, nous pourrons obtenir justice pour Millicent et un plan national pour stopper les "viols correctifs":
https://secure.avaaz.org/fr/
C'est aussi une bataille contre la pauvreté, le patriarcat et l'homophobie. Stopper la vague des viols demandera un fort leadership et une action concertée pour obtenir des changements en
profondeur en Afrique du Sud et sur le continent. Le Président Zuma est un traditionaliste zoulou et a lui-même été inculpé pour viol. Mais il a condamné l'arrestation d'un couple gay au Malawi
l'an dernier, et après une campagne nationale et internationale massive, l'Afrique du Sud a finalement approuvé la résolution de l'ONU dénonçant les mises à mort extrajudiciaires liées à
l'orientation sexuelle.
Si nous sommes suffisamment nombreux à rejoindre cet appel à l'action, nous pourrons pousser Zuma à s'exprimer et à conduire une action gouvernementale ô combien nécessaire. Mais ce serait
aussi le début d'un dialogue national qui pourrait faire changer radicalement les mentalités vis-à-vis du viol et de l'homophobie en Afrique du Sud. Signez dès
maintenant et faites passer le message:
https://secure.avaaz.org/fr/
Une histoire comme celle de Millicent peut facilement nous faire perdre espoir. Mais lorsque les citoyens font entendre une seule voix, nous pouvons faire changer des pratiques et des normes
fondamentalement injustes et enracinées. L'année dernière, en Ouganda, nous avons déclenché une vague de pression publique si forte que le gouvernement a été contraint de suspendre une loi qui
aurait condamné les Ougandais homosexuels à la peine capitale. Et c'est aussi la pression mondiale en soutien aux courageux militants sud-africains qui a conduit les dirigeants du pays à
s'attaquer à la crise du SIDA qui s'emparait du pays. À nous d'agir ensemble maintenant pour défendre un monde où chaque être humain peut vivre sans la peur de subir des
sévices.
Avec espoir et détermination,
Alice, Ricken, Maria Paz, David et toute l'équipe d'Avaaz
SOURCES:
Une pétition contre le viol des lesbiennes en Afrique du Sud, Slate.fr :
http://www.slate.fr/lien/
Le blog (en anglais) de Luleki Sizwe, l'association sud-africaine qui mène la campagne appelant le gouvernement à stopper le "viol correctif" et soutenir les victimes :
http://lulekisizwe.wordpress.
Afrique du Sud : les lesbiennes, victimes du "viol thérapeutique", Rapport de l'ONG ActionAid :
http://www.genreenaction.net/
Pétition lancée sur Change.org par des militantes de Luleki Sizwe :
http://humanrights.change.org/
Viols correctifs, reportages réalisées par des jeunes sud-africaines, Radio Canada :
http://www.radio-canada.ca/
Homophobie en Afrique du Sud, Violer pour Corriger :
http://chroniquesdafrique.
Change.org revient sur l'interview du Ministre de la Justice Radebe sur la télévisition nationale en réaction à la campagne (en anglais) :
http://humanrights.change.org/
Enfances violées en Afrique du Sud, Genre en action :
http://www.genreenaction.net/
"Les victimes d'homophobie à Gauteng, Afrique du Sud" (étude en anglais du Centre for Applied Psychology, Université d'Afrique du Sud):
http://www.avaaz.org/out_ucap_
"Comprendre la santé masculine et l'usage de la violence: liens entre VIH et viol en Afrique du Sud " (étude en anglais du Medical Research Council):
http://gender.care2share.
"Prévention des viols et de la violence en Afrique du Sud" (Medical Research Council, document en anglais):
http://www.mrc.ac.za/gender/
A lire sur Yagg.com
Ah, ça y est, ces chères petites têtes blondes, adorables et innocentes, ont retrouvé le chemin de l’école… L’occasion pour Yagg de faire le point sur les questions liées à l’homophobie et à la visibilité à l’école, à travers une série d’articles.
SIX ENSEIGNANTS HOMOS ET UN SURVEILLANT
L'équipe de Yagg a interrogé six enseignants et un surveillant, tous homos. Qu’est-ce que l’homophobie ordinaire dans les cours de récré? Qu’est-ce que c’est qu’être un-e prof gay/lesbienne? Quelle visibilité s’accorder? Quelles difficultés particulières rencontre-t-on alors? Comment parle-t-on d’homophobie et plus largement de discrimination aux élèves? Quel est le rôle de l’Éducation nationale sur ces questions de société?
Découvrez leur tour d’horizon à travers les histoires personnelles, les anecdotes plus ou moins surprenantes ou inquiétantes de leurs interviewés, qui enseignent dans des types d’établissements différents, pro ou généraux, sensibles ou favorisés, en province ou en banlieue parisienne, auprès de jeunes de tranches d’âge variable, de la maternelle au BTS…
Partie 1 : Hsitoire d'homophobie "ordinaire"
Partie 3 : Lutte contre les discriminations : mais que fait l'Education Nationale ?
Merci à Yagg de réaliser ce genre de publication...
Nico
En cette fin août, Libération frappe un grand coup en publiant sur sa Une un dossier sur la discrimination salariale contre les homosexuels.
A la suite d’une enquête réalisée par deux économistes au Centre d’étude des politiques économiques de l’université d’Evry, à responsabilités et qualifications comparables, les hommes homosexuels gagnent en moyenne 6,5% de moins que leurs collègues hétérosexuels.
Les lesbiennes quant à elles semblent plutôt bénéficier d’un effet inverse en touchant en moyenne un salaire 2% plus élevé que leurs collègues hétérosexuelles.
Dans la fonction publique, un fonctionnaire gay gagne en moyenne 5,5% de moins qu’un agent hétéro. Si les homosexuels de moins de 35 ans ne subissent aucune discrimination salariale grâce à l’anonymat des concours de recrutement, au-delà de 45 ans, les écarts de salaire peuvent atteindre 13%.
Le code du travail stipule qu'aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, "notamment en matière de rémunération (...) en raison de son orientation sexuelle", rappelle le quotidien qui qualifie l'homophobie de "venin coriace".
Catherine Tripon de L’Autre Cercle réagit à l’étude sur les discriminations salariales à l’encontre des gays sur Yagg.
Sources : Yagg.com, capital.fr
Nico
C'est l'histoire de Jean-Luc et Michel, couple homo vivant ensemble depuis 12 ans dans le village de La palme dans l'Aude...
Cette phrase pourrait être le début d'une belle aventure sauf que depuis leur installation dans ce petit village rural, les deux hommes ne cachant pas leur homosexualité se voient harcelés : crachats, insultes, menaces de mort, pneus crevés, câbles de frein arrachés...
Après avoir déposés sept plaintes à la gendarmerie sans obtenir le moindre résultat, ils ont décidé en ultime recourt d'écrire directement au procureur pour expliquer le calvaire qu'ils vivent au quotidien.
Après les derniers événements (quatre pneus crevés et façade de la maison recouverte de peinture), le couple envisage de déménager malgré le soutien de certaines personnes du voisinage.
Source : Têtu.com
Nico
Lundi 26 juillet, le Républicain Lorrain nous apprend la mort de Pierre-Edouard Gauthier, professeur de mathématiques retraité vivant à Metz.
Assumant ouvertement son homosexualité et vivant en appartement avec un jeune homme, M. Gauthier pourrait avoir été la cible d'un crime homophobe.
Ce qui pousse les autorités à envisager cette piste ? Les sévices sexuels qu'a subit l'homme de 73 ans avant de succomber (link) mais que nous ne détaillerons pas sur ce blog.
sources : e-llico
Nico
Du nouveau dans l'affaire...
Vendredi 30 juillet, Stéphane B., jeune SDF de 26 ans a été mis en examen pour meurtre précédé de viol et a été placé en détention provisoire.
"Lors de son interrogatoire, le suspect a affirmé que sa victime lui avait fait subir des violences sexuelles et qu'en conséquence, il l'avait frappée très violemment", a précisé le procureur de Metz, soulignant "le travail remarquable effectué dans des délais extrêmement courts par les enquêteurs".
Par ailleurs, l'autopsie a établie que Pierre-Edouard Gauthier avaient été étranglé avec un lien tandis que son corps et son visage portaient de nombreuses traces de coups.
Reste encore à établir le moment exact du meurtre pour lequel Stéphane B. encourt la réclusion à perpétuité.
sources : e-llico
Nico